Du nouveau dans le champ de la justice pénale des mineurs !

Ahmed Nordine Touil est formateur-chercheur à l’IREIS et membre de l’ESPASS. Il publie un ouvrage – Les contrebandiers de l’éducatif – et une contribution d’ouvrage, tous deux ancrés dans le champ de la justice pénale des mineurs, et plus précisément, prenant place au sein de Centres Éducatifs Fermés, de Centres Éducatifs Renforcés ou encore, d’Établissements Pénitentiaires pour Mineurs, où des adolescents sont placés pour un temps, sous main de justice.

Parution de l’ouvrage :

« Les contrebandiers de l’éducatif. Ethnologie du don en Centre Éducatif Fermé. »

Quatrième de couverture : « Dans un contexte où la jeunesse semble se constituer comme une entité qui ne serait plus à protéger, mais dont il faudrait se protéger, quels sont les ressorts visibles et invisibles qui permettent à un adulte et un adolescent en souffrance de se rencontrer ? C’est à cette question énigmatique que tente de répondre l’auteur, chercheur, ex-éducateur, Ahmed Nordine Touil.
Avec la sagacité d’un bon narrateur, il nous emporte dans son sillage parsemé d’apprentissages. Plus qu’à une recherche, c’est à un voyage qu’il nous invite, voyage qui nous entraine dans les coulisses et les territoires de la relation à l’autre, dans des Centres Éducatifs Fermés (C.E.F.) ou des Centres Éducatifs Renforcés (C.E.R.), où des adolescents sont placés, pour un temps, sous main de justice. Rien n’est laissé au hasard dans ce compagnonnage. Grâce à une démarche ethnographique et une restitution vivante, l’observateur en immersion depuis de longues années, donne à voir, à lire, à comprendre, à savoir… tout ce qu’il a pu saisir à la lumière de son regard et celle des échos et des résonances créées par les multiples récits des protagonistes.
Le lecteur, qu’il soit avisé ou non, devient un témoin privilégié de mises en scène sociales dans lesquelles des professionnels de l’éducation spécialisée tentent d’apaiser et de remettre dans le jeu social, des enfants considérés hier comme « perdus », aujourd’hui comme « irrécupérables ».

Contribution à l’ouvrage :

« Prisons, prisonniers et spiritualité » sous la direction de P. Desmette et P. Martin.

Quatrième de couverture : « Voici le fruit d’une vaste réflexion autour d’une problématique très actuelle : la place des religions et des spiritualités en milieu carcéral. Le propos est résolument interdisciplinaire – droit, sociologie, théologie, histoire… – et sur le temps long, du XVIIIe siècle jusqu’à nos jours, ce qui a permis de saisir les évolutions en lien avec les contextes sociétaux au sens large.
La question se confronte d’emblée à deux réalités : le droit et la liberté individuelle. Comment une législation envisage-t-elle l’exercice d’une spiritualité ou des spiritualités en milieu carcéral, comment l’encadre-t-elle, avec plus ou moins d’aisance ? Se pose également la question de l’évolution en la matière, dans le sens d’un plus ou moins grand encadrement normatif en raison de l’évolution du contexte global. D’où l’opportunité de s’interroger sur la compatibilité de cette norme avec les droits élémentaires des personnes incarcérées.
Ce livre décline trois dimensions : les acteurs (les aumôniers) ; le cadre légal, avec une présentation des situations en France, Belgique, États-Unis, Maroc… ; vivre le religieux, que ce soit la « rencontre » avec la foi, la conversion, le rejet… »